Anne Leffet, une licenciée qui promeut le gouren
On peut choisir de pratiquer le gouren pour maintes raisons, parce que c’est un sport breton, parce que c’est un sport de combat et que le style plaît, parce que des amis ou bien même de la famille le pratiquent déjà… À chacun la sienne. Parmi ses pratiquants, on trouve des personnes aux profils très variés et parmi eux des gens venus parfois d’horizons très divers. C’est le cas d'Anne Leffet licenciée à la Skol Gouren Brest.
Anne, tu as commencé le gouren récemment, peux-tu te présenter en quelques mots ?Je suis originaire d’Angers où j’ai grandi et fait mes études dans les ressources humaines. Moi et mon compagnon sommes arrivés à Brest en 2017 pour raisons professionnelles et je suis aujourd’hui chargée de recrutement. Je connaissais la Bretagne, pour y avoir passé mes vacances pendant mon enfance, mais le Finistère a vraiment été une découverte. Cela fait maintenant 2 ans que je pratique le gouren. |
Comment as-tu découvert ce sport typique de notre région et surtout qu’est-ce qui t’a poussée à franchir le pas ?
J’ai découvert le gouren lors de l’évènement « Brest Culture Sport » en 2018. Pour être honnête, je m’intéressais plutôt au Judo au départ et je me suis rendue vers l’espace « sport de combat ». Et puis je suis tombée sur la démonstration de gouren et j’ai été assez épatée par les prises. J’ai beaucoup observé les enchaînements puis j’ai franchi le pas en demandant des informations à Christian Salaün, entraîneur de Brest. Il m’a indiqué que je pouvais venir faire quelques séances d’essai. J’y suis allée la semaine suivante, j’ai tout de suite adhéré et je me suis inscrite.
Tu viens d’intégrer l’entreprise CELTIC emploi dans laquelle tu es chargée de recrutement et c’est cet aspect de toi que tu as choisi de mettre en avant...
Pour chaque nouvelle personne embauchée, un portrait est fait avec un signe distinctif qui le représente. Cette photo est ensuite mise en ligne sur le site de l’entreprise. J’ai choisi de porter ma roched parce que j’ai trouvé que c’était un moyen de promouvoir le gouren auprès de toutes les personnes qui consulteront notre site Internet. De plus, le Groupe CELTIC est résolument ancré sur le territoire breton et accompagne au quotidien les entreprises locales ainsi que les personnes en recherches d’emploi sur notre territoire. J’ai trouvé que cela correspondait plutôt bien aux valeurs de ma société. Et enfin, j’étais très fière de poser avec ma roched !
Tu t’entraînes régulièrement. Dis-nous en un peu plus sur ta pratique et peut-être aussi sur ce qu’elle t’apporte au quotidien, tes attentes ou tes objectifs.
Nous nous entraînons deux fois par semaine. Je suis encore novice mais je persévère car c’est un sport qui demande de la pratique. On ne devient pas un bon lutteur du jour au lendemain. Il faut acquérir une maîtrise technique et surtout réussir à la mettre en application en situation de combat. Cela m’apprend à travailler sur ma persévérance et ma ténacité pour continuer malgré les difficultés, et les membres du club m’aident à cela car il y a vraiment un esprit d’entraide et de conseil. Mon objectif à court terme est de gagner en technicité pour gagner en fluidité en combat. Et puis ensuite, pourquoi pas la compétition.
Tu n’as jamais pratiqué de sport de combat avant le gouren. Trouves-tu ce sport difficile ou au contraire accessible ? Dans ce cas, le recommanderais-tu à d’autres ?
Je ne sais pas s’il est difficile mais il est exigeant. Il est accessible mais le coach fait aussi beaucoup pour cela. J’apprécie de mon côté les démonstrations à chaque nouvelle prise et les conseils que les plus anciens peuvent donner. Je le recommande car c’est un sport plein d’histoire, avec de belles valeurs. Lors des rassemblements et compétitions, il y a une vraie cohésion entre les clubs. Pour toutes les personnes qui recherchent un sport alliant préparation physique et technique, il ne faut pas hésiter à se lancer !