Ludovic Lagadec (Pleiber), Thomas Kérébel (Plouzane), Hoel Maleuvre (Karaez) et les deux Spézétois Yann Pansard et Thomas Gaonach ont représenté la Fédération de Gouren à Vérone dans le cadre de Tocatì – Festival Internazionale dei Giochi in Strada (lien : https://tocati.it/fr/) (littéralement, le Festival International des Jeux de Rue). Il s’agit d’une grande manifestation, située au cœur de la belle ville de Vérone (260 000 habitants) permettant à ses habitants, comme aux nombreux touristes, de découvrir et pratiquer un grand nombre de jeux et sports traditionnels de toute l’Europe, et ce gratuitement. Après avoir failli ne pas partir (grève des contrôleurs aériens) puis avoir connu un périple mouvementé, la délégation bretonne est finalement parvenue à destination dans la nuit de vendredi à samedi.

Samedi matin, Hoel a représenté la Fédération à la XXI^e Assemblée Générale de l’Association Européenne des Jeux et Sports Traditionnels (AEJeST) tandis que les autres faisaient connaissance avec leurs hôtes.Pendant deux jours, les cinq gourenerien ont ainsi pu initier sur la plus grande place de la ville des centaines de personnes, – principalement des enfants italiens, mais aussi des Québécois ou même des Occitans – qui ont ainsi pu découvrir le gouren sous le soleil et dans la bonne humeur.Le dimanche soir, toute l’équipe s’est initiée à la quille de huit, un sport pratiqué par 5000 personnes dans l’Aveyron rappelant le bowling par certains aspects (quilles, boule en bois trouée).

 Plus atypique, Yann et Hoel se sont même risqués à s’oindre le corps d'huile d'olive pour s’essayer au Pali, un style de lutte à l’huile originaire de la région de Macédoine (Grèce) dont on vous avait parlé dans le dernier numéro du Gouren Magazin (lien : https://fr.calameo.com/read/006278983f852e163d376). Certains lutteurs grecs se sont aussi affrontés en gouren après avoir été initiés.Nos lutteurs sont revenus fourbus mais heureux de leur voyage en terres italiennes et les organisateurs du festival étaient ravis. Notre petit doigt nous dit que ce n’était pas la dernière fois que les Véronais pouvaient s’essayer au gouren.